Le stacking en SnG Jackpot est-il si intéressant ?

Ce qui me vient à l’esprit quand on parle de stacking, c’est la diminution des risques pour toi en tant que joueur. Les SnG Jackpot comme les Expresso, Spins, etc. sont des formats très sujets à la variance. Que l’on soit débutant, intermédiaire ou confirmé, on est tous concerné !

C’est pourquoi le stacking est bon pour toi puisque tu vas laisser le risque financier à ton stackeur. De ton côté, tu n’as qu’à te concentrer sur ton jeu.

Il existe des joueurs assez forts qui n’ont pas assez de bankroll pour jouer. Ce système leur permet d’exprimer tout leur talent sans avoir la pression des enjeux financiers.

Imagine maintenant que tu as le niveau pour joueur sur des spins à 50€ l’entrée. Il te faudrait alors au moins 300 buy-ins pour joueur confortablement. Ce qui fait une belle bankroll de 15 000 euros.

Même pour un joueur qui gagne régulièrement, avoir une telle BR est long à constituer. Parce ce qu’il ne faut pas oublier que tu vas dépenser de l’argent pour vivre tous les mois.

Grâce au stacking, tu n’auras plus besoin de garder une partie de tes gains pour ta bankroll. C’est ton stackeur qui va mettre l’argent pour toi.

Eh oui ! Imagine toi en train de te concentrer sur ton jeu et pas sur ta BR. Magnifique non ?

Mentalement, c’est un gros avantage. Tu t’enlèves ce stress permanent de savoir si tu vas avoir assez d’argent pour jouer à ta limite.

Je sais que certains joueurs sont affectés par la pression de l’argent. Le stacking permet d’être plus focalisé sur son jeu. Ce qui augmente sa qualité et donc la rentabilité globale.

En période de bad run, tu n’auras plus les swings émotionnels liés à la variance. Ce qui va te donner plus de confiance aux tables.

Il est vrai que très souvent, ceux qui stackent ne font pas que de t’apporter une bankroll. Ils proposent aussi souvent du coaching inclus dans leurs offres de stacking. C’est comme si tu avais une du stacking et du coaching poker tout-en-un : séances de coaching privés, cours collectifs, vidéos thématiques, tools de poker pour analyser ton jeu, etc.

Ça se comprend puisqu’au plus tu gagnes, au plus ils vont récupérer de bénéfices. N’oublions pas que les stackeurs récupèrent un pourcentage de tes gains.

Il est vrai que pas mal de joueurs autour de moi me disent qu’ils ne regrettent pas de l’avoir fait. Je peux aussi en témoigner puisque j’ai commencé les spins avec du stacking en 2015.

Un autre avantage clé du stacking est qu’il permet d’auto-financer la progression du joueur tout au long de son parcours. En effet, plus le joueur améliore ses compétences et obtient des résultats, plus il génère des gains, dont une partie revient au stackeur.

Ce modèle incite donc le stackeur à investir davantage dans la progression du joueur, car leur succès est étroitement lié. Le stackeur a tout intérêt à maximiser les performances du joueur en lui offrant les meilleures ressources possibles : coaching individuel, analyse de mains, outils de poker avancés, ou encore accès à des groupes de discussion stratégiques.

Ce cercle vertueux est particulièrement bénéfique pour le joueur qui bénéficie d’un soutien continu sans avoir à avancer des frais supplémentaires pour améliorer son niveau. Chaque gain obtenu est une nouvelle opportunité d’investissement dans son propre développement. En somme, le stacking permet au joueur de gravir les échelons plus rapidement, en accédant à des tournois plus compétitifs et en bénéficiant d’un accompagnement professionnel.

L’auto-financement de sa progression, sans avoir à puiser dans ses propres ressources, donne au joueur une flexibilité financière qui lui permet de se concentrer pleinement sur sa performance et sa stratégie, tout en évoluant dans un environnement optimal pour réussir.

Dans la plupart des cas, on s’accorde sur un deal pouvant évoluer dans le temps. Par exemple, vous pourriez vous mettre d’accord sur un nombre de parties à accomplir avec un certain taux de rétribution pour le stackeur.

Imaginons que tu doives jouer au moins 10 000 parties où celui qui a investit la bankroll récupère 40% des gains. Puis au delà, 30% des gains. Autre exemple : au plus tu auras un ROI élevé, au plus ta part des bénéfices va augmenter. Ce qui t’encouragera à mieux jouer ! C’est un cercle vertueux qui te poussera à aller de l’avant. Plutôt cool non ?

Si tu as la chance de rejoindre une structure avec des coachs et des joueurs, tu entreras alors en contact avec pleins de personnes talentueuses. Pour ma part, c’est comme ça que j’ai connu mes camarades de poker les plus fidèles.

Comme nous étions tous embarqués dans le même deal avec notre stackeur, nous avons noué des liens très forts. Nous avons progressé ensemble ! Et sur le long terme, ça change tout.

Le réseau de potes grinder, c’est super important. Tu peux échanger avec eux sur des stratégies, leurs demander des avis, etc.

Etre stacké, c’est accepté de prendre des responsabilités face à ton stackeur. Tu as une obligation de performance. Aussi, tu rejoindras une équipe de joueurs talentueux et tu seras encadré par des coachs.

Quoi de mieux pour avoir toujours la motivation ?

C’est toujours mieux que de joueur seul dans son coin. Combien de joueurs m’ont dit qu’ils recherchaient d’autres camarades ? Enormément. Et c’est bien compréhensible !

En temps normal, les deals de stacking se font avec un contrat entre toi en tant que joueur et ton stackeur.

C’est plutôt bien de faire ainsi pour des soucis de clarté et de transparence. En général, dans le contrat, on retrouve :

• le pourcentage que tu dois reverser à ton investisseur ;
• le nombre de parties que tu dois faire ;
• le ROI que tu dois obtenir ;
• des conditions de retrait de tes gains.

Pour le stackeur, il s’agira par exemple :

• de la somme qu’il doit te fournir pour jouer ;
• des obligations de moyen qu’il doit te donner pour performer au mieux ;
• des conditions de renflouement de ta BR en cas de bad run.

Si ces conditions ne sont pas respectées d’un coté comme de l’autre, alors le contrat peut être rompu. L’autre avantage de faire un contrat est que tu sauras à l’avance dans quoi tu t’embarques !